Au petit matin nous sommes réveillés par la fraîcheur matinale, le soleil à hauteur d'homme flirte avec la mer qui s'étale tel un éventail pour se perdre dans l'horizon.
Ça et là quelques fragiles embarcations colorées rentre au port, le temps de vendre le fruit du labeur, puis re-conditionner le bateau pour la nuit prochaine.
De notre côté nous rangeons nos petites affaires, aussi, nous profitons de cette matinée pour faire un peu de nettoyage et rangement en cellule et cabine. Plus tard dans la matinée je questionne la réception du camping pour l'utilisation de leur connexion Internet, mais le réseau semble ne pas fonctionner, en revanche si je me rend à Krk là je disposerais d'une connexion Wifi en centre ville.
Effectivement sur le port et dans le camion nous consultons nos comptes et relevons des nouvelles des uns et des autres.
Plus tard nous laissons Krk derrière nous. J'aurais aimé y rester un peu plus longtemps mais l'heure tourne et puis pas de regret car les travaux fusent de partout, soulevant ainsi des nuages de poussières blanches qui se dispersent dans les rues.
A la frontière Croate / Slovène nous liquidons dans un magasin en détaxe nos derniers Kuna, toutefois les prix pratiqués sont aussi élevés qu'avec la taxe, l'arnaque ...
Quelques kilomètres plus loin nous arrivons à Trieste, là nous y faisons quelques courses au super marché du coin. J'ignore pourquoi mais je n'ai pas particulièrement envie de rester sur l'aire, une ombre sur la sécurité m'envahit, chacun d'entre nous a vécu ce ressenti, non ?
Pour le coup nous prenons la route vers Venise et comme l'année dernière nous allons nous poser sur le parking San-guiliano, parking sous surveillance, bien éclairé, plutôt calme à condition de s'éloigner de la petite route.
Le prix du parking est variable selon l'heure et la longueur du véhicule, nous aurions du payer 18 € mais au final l'automate qui gère les entrées et sorties nous réclamera ... 4 €
Mercredi 25 avril
Pour nous rendre à Venise nous empruntons le bus, de toute façon à 7h30 il n'y a pas de Vaporetto ! Dix minutes plus tard nous errons dans la cité des doges, non sans nous être acquittés du fameux ticket open (26 € pour deux) qui permet de prendre les navettes.
Autour de Venise, le Lido, Murano, Burano et Torcello pour ne citer que les principales, sans omettre toutefois son île cimetière, San Michele !
Je ne vous cache pas que le transport traditionnel est la très célèbre gondole (80 € ! marchandable à 40 € pour deux) Pour le reste, une fois quitté la gare routière et ferroviaire Venise reste une des rares ville réellement piétonne. Quittez la place San-Marco et laissez vous perdre dans les ruelles de la citée, éloignez vous des commerces, levez le nez pour découvrir une autre Venise.
Les fondations des bâtiments reposent sur des piliers, et les bâtiments sont construits au-dessus, entre l'automne et le début du printemps la ville est périodiquement inondée à cause des marées. Par chance ce jour là nous sommes sous un grand soleil et les pieds au sec.
Les heures s'égrènent et il est temps de rentrer à la maison par le même moyen de transport qu'à l'aller nous retrouvons notre ami Ben qui lui est tout aussi content de pouvoir sortir du camping-car. On a les pieds en compote mais content de notre grosse matinée, qui le serait moins ?
Ce soir nous avons prévu de dormir à Padoue (St Antoine de Padoue…) Très jolie ville avec un parc arboré, cerclé de statues, (le canal du Prato della Valle) c’est vraiment très beau. L'espace herbeux envahit par les étudiants qui profitent des derniers rayons solaires.
Il ne faut pas quitter cette ville sans aller visiter les églises, notamment celle où trône le tombeau de l'évangéliste, les cloîtres et le parc. Pour l'anecdote, sachez que vous pouvez envoyer un mail, oui oui, un mail adressé au site Internet de l'abbaye ...
Le parking pour les camping-cars est mixte, bus, voitures, se croisent. Il y a aussi une aire de service. Cependant pour y accéder si vous êtes en camping-car vous devez passer par un sas puis prendre un ticket, jusqu'à là tout est automatique et ne pose pas de problème, en revanche pour quitter les lieux vous devez vous rendre à une caisse ou un gardien réclame la nuitée. La nuit s'écoule tranquillement malgré la présence de quelques loulous qui tournent sur le parking à la recherche de je ne sais quoi. Au matin nous quittons sans payer, de toute façons il n’y a personne à la caisse, c'est fermé !
Jeudi 26 avril
L'année dernière désireux de nous rendre à Sirmione, une étroite presqu'île du sud du plus grand lac alpin italien, il nous a été impossible de nous garer correctement et les seules aires où nous pouvions espérer nous caser étaient hors de prix (16 € la nuit !!) sans omettre la prune de 71 € pour stationnement gênant lorsque nous étions partis laver le linge (ça fait cher la battée... ).
De go, cette année nous prenons un camping pour nous installer face au lac pendant deux jours
Bien aménagé le camping offre toutes les commodité, il n’y aurait à redire que pour la borne Internet qui n’a qu’un seul poste, un malheureux portable dans une pièce fermée à triple tours… (15 minutes pour 1 €).
On cale le bahut à l'horizontale, visitons le camping, effectuons des courses au supermarché du coin, ballade en vélo jusqu'à la forteresse médiévale de Sirmione : la Rocca Scaligera, datant du XIIIème siècle. Cette fois-ci au moins nous pouvons profiter du l'environnent agréable que procure cette station.
A suivre ...
voyageur18 vraiment toujours aussi sympa tes C.R on te suit comme si on était avec toi dans ton 
pour tout 
