Au matin je découvre qu’il existe une borne Internet à l’accueil et en Wi-fi s’il vous plait !!
Le règlement par carte ne fonctionne pas, t’étonne, commence à m’habituer et pour passer le temps on se connecte à Internet avec notre PC, histoire de consulter les comptes, laisser quelques e-mails et photos à la famille.
Pour garer mon 6.80 m à Porec, nous trouvons, coup de pot, en centre ville un parking réservé aux bus mais aussi aux véhicules de loisirs. (25 kuna, soit environ 25 de nos anciens francs.
La ville est très jolie, ruelles projetant une ombre de fraîcheur, pavés patinés par le temps… Son histoire remonte à l’age de bronze et le monument historique le plus précieux en est la Basilique d’Euphrasius du 6e siècle.
Au croisement d’une ruelle, dans un parlé français plutôt bien maîtrisé un commerçant nous propose de visiter sa boutique, juste pour le coup d’œil… M’ouais, tu parles !!
On en ressort avec une Icône, payée moitié prix que celui proposé au départ. Isabelle est contente et moi aussi, alors tout va bien, non ?
On continue de se perdre dans cette citée jusqu’à l’heure où gargouille la bedaine.
Le thermomètre affiche 29° en cet après-midi de mi-avril et la chaussée Porec – Pula se déplie sur un asphalte qui s’approche plus du velours que du scratch, c’est assurément plus agréable.
On trouve facilement le camping, ce dernier est mi textile, mi naturiste, désert, en plein travaux, tout est fermé, point de restaurant, de café, piscine ou autre.
Nous nous installons où nous semble bon, du coup on prend une place face à l’Adriatique.
Vue imprenable, eau translucide d’un bleu azur et d’une telle limpidité que j’en suis à me demander si il y a bien de l’eau, le vent véhicule une fraîcheur saline, on se laisse bercer par le ressac des vagues qui s’éclatent sur les rochers.
Le soir tout est calme, faut dire qu’il n’y a pas grand monde. Au matin je vais pour payer et là encore la carte ne fonctionne pas. A l’accueil on me réclame la taxe de séjour qui s’élève à 3 € environ et … rien d’autre, la nuitée nous est offerte.
Mardi 17 avril 2007
Tiens c’est mon anniversaire (merci à ceux qui me l’on souhaité sur le forum ACCJV), je me réveille ce jour face à l’immensité de la mer et ce soir en compagnie de Morphée je fermerais les yeux à la campagne. Y’a rien la ??
Il n’est évidemment pas question d’ abandonner Pula sans aller visiter l’arène. On se rend au port et casons le Burstner face au bassin. Avant de quitter le camion je prend soin de déposer sur le pare-brise deux tickets de stationnement pour m’éviter une contravention ; je chevauche sur deux emplacements de parking.
Plutôt bien conservée, on en fait le tour L'Amphithéâtre de Pula est l'un des plus grands amphithéâtres de l'Antiquité. C'est une immense ellipse de 133 m sur 105 m. Ses gradins pouvaient accueillir 20 000 spectateurs.
Nous ne pouvons avoir qu’une pensée pour tous ces malheureux qui furent massacrés juste pour le plaisir des uns et des autres.
Mais bon vous connaissez l’adage « du pain et des jeux …..»
L’horloge tourne et il est temps de quitter les lieux, faut remonter l’Istrie puis s’orienter vers l’ouest dans les terres en direction de Zagreb, environ 220 km de route plutôt moyenne.
Nous nous posons à Duga résa, village d’environ 6500 habitants dont la curiosité est le pont de bois, le plus long de Croatie. Faut viser juste car il n’est pas large…
A l’accueil la patronne me souhaite mon anniversaire, m’offre la nuitée et un alcool du pays. Sympa, non ?
Cet après-midi on tire le store, installons chaises et table et laissons le temps s’égrener au rythme des clapotis de la rivière en contre-bas, la glandouille quoi !!
A suivre …..
Bo gosse!!!!
