Voici un petit récit concerant notre périple d'avril 2007 entre l'Italie et la Croatie.
Je ne vous livre pas tout d'une seule traite mais en plusieurs jours.
Amicalement
Isa et Chris
[hr]
Mardi 3 avril 2007
5 h du mat, impossible de se rendormir, du coup on se tire du plumard. Petit déjeuner, derniers préparatifs et c’est vers 7 h 30 qu’on prend la route, direction Le Puy-en-velay.
Nous passons devant la chapelle construite au sommet d’une cheminée de volcan, déchaussée par l'érosion.
Au Puy nous ne trouvons pas l’aire annoncée par la douce voix de Jaqueline, notre GPS !!
Du coup nous descendons plus bas en direction de Salon de Provence.
Sur la route, comme d’hab on tourne en rond pour trouver une aire de stationnement et c’est au bas du village de Langogne que nous trouvons une aire au bord du lac, juste au pied de la base de loisirs.
Stationnement facile, il y a de la place partout, en fait on est seul, puis petit à petit arrive des camping-cars, on fait la nuit à huit camions.
Le chauffage a tourné toute la nuit, la température est tombée à environ 4°, vent, grêle et pluie par intermittence.
Mercredi 4 avril
Sur la route, de la grêle, un peu de neige aussi, le vent violent balaye le goudron. Au volant ça bouge je redouble de vigilance pour ne pas être emporté coté versant.
Plus en bas et plus tard dans les plaines nous faisons une pause repas dans les environs de Salon de Provence. Le temps s’éclaircit et le soleil est au rendez-vous.
Afin de passer une soirée tranquille nous quittons les grands axes pour nous trouver un parking sympa au bord de l’eau en contrebas de Cabas, village aux ruelles étroites, très étroites…
Je cale les roues avant, puis allons faire pisser le chien, moi j’en profite pour me dégourdir le genou qui gonfle, qui gonfle, mais gonfle … (même jeune c’est pas génial de vieillir J )
La nuit se passe tranquillement au calme, au petit matin je vais dégourdire mon genou, pendant ce temps ma douce fait le café.
Jeudi 5 avril
A 11 h nous arrivons à Fréjus, une aire technique est signalisée sur le parking d’un super-marché. Pour ce coup là le GPS a été d’une précision démoniaque.
Echange d’anecdotes avec d’autres camping-caristes pendant que l’on effectue le plein, les vidanges et le gonflage des pneus des vélos Ce midi on mange là sur le parking du super marché. A la station service du magasin je fais un échange d’une de mes bouteilles de gaz,(29,95 €) pendant ce temps le repas cuit doucement.
Lors du tracé du circuit nous avions choisis de longer la Riviera Française et Italienne jusqu’à Pise, ERREUR !! Trois heures pour effectuer 29 bornes, Cannes, Nice, Monaco, à bord d’un camping-car c’est la galère, même en cette saison, les routes sont sinueuses, étroites et très encombrées par la circulation des villes à fortes populations, ajoutez à cela les travaux en prévention de la saison estivale.
Cependant, c’est beau, la côte est très jolie, les pins odorants et la méditerranée à une teinte particulière en cette saison mais il y a trop de monde pour en apprécier le paysage, il faut être très vigilant au volant pour ne pas accrocher le camion.
Au dessus de Monaco je prend l’autoroute pour rejoindre Vintimille en Italie.
Là, les panneaux d’interdiction de stationner fusent de partout. Il paraît que c’est le pays du camping-car… Je tape la mef l’année dernière je me suis ramassé pour 71 € de contredanse à cause d’un stationnement interdit…
Vintimille n’est pas une ville très accueillante de prime abord et poussons un peu plus loin en direction de Sanremo.
Sanremo, jolie petite ville dans la région de la Ligurie, plutôt connue pour son festival de la chanson Italienne mais aussi son casino !
Plus vers l’extérieur de la ville l’aire de stationnement en contrebas de la route.
En fait un immense parking en gravier (je vous parle pas de la poufringue à chaque mouvement de véhicule) au abord d’un terrain de foot, il y a place pour environ 70 véhicules et ce soir la il y sont !!!
On trouve juste de quoi se garer, près de la route principale et dans cette faune malgré une position inclinée décidons de garder notre place.
Hormis le fait de balader le chien pour ses petits besoins naturels les lieux ne sont pas appropries pour faire du tourisme, pas grave, de toute façons ce soir je suis rincé.
Malgré le bruit véhiculé par la route nous nous endormons comme des masses. Vers 5 h du mat le clebs chouine un peu pour sortir, je me tire du plumard et vais faire pisser le bestiau… Il fait plutôt bon dehors, pour un peu j’y resterais J
Un peu plus tard je retrouve mon lit et nous nous rendormons jusqu’ aux environs de 8h. Dans la matinée quelques prunes ont été distribués à certains camping –caristes qui ont cru bon se garer face au front de mer… Allez je dois bien vous l’avouer j’ai failli en faire de même.
La suite dans les jours à venir
Beau blond!!!!!
